Le collectif Earth World est une force créative qui stimule de nouvelles œuvres de musique, d’art visuel, de cinéma et de littérature par le biais de la collaboration.
Fondé en 2018 par les compositeurs et organistes Joel Peters et Adrian Foster, le collectif centre ses activités sur des « concerts-récits » immersifs qui incorporent électronique, compositions originales, projections, éclairages et effets spéciaux. Ces concerts génèrent un réseau de projets satellites qui permettent des collaborations novatrices réunissant de nombreuses disciplines.
Le lien entre l’événement principal et le projet satellite peut être étroit ou plus général, ce qui génère une collaboration où l’un peut inspirer l’autre, et vice versa. Par exemple, le récital d’orgue sur le thème de l’océan, intitulé Organ Ocean – Waves of Sound, a permis à l’auteur torontois André Forget de bâtir sur les bases jetées par Peters pour créer une nouvelle littéraire, « Les Registres profonds ». Ce texte fantaisiste explore de façon ludique l’idée de construire des orgues au fond de l’océan.
La collaboration entre Peters et Foster est établie en 2014. Après avoir appris que chacun avait organisé des concerts incorporant de la musique électroacoustique, ils décident d’organiser un concert ensemble. Le résultat est In Nomine Lucis, un programne mettant en vedette des pièces électroacoustiques juxtaposées à une Messe de William Byrd. Le projet suivant consiste en la composition d’une musique électroacoustique pour un service des vêpres à l’église luthérienne Saint-Jean, en collaboration avec le Pasteur Eric Dyck. Cet événement, qui a lieu en 2016, est le fruit de la collaboration d’un grand nombre de musiciens, chanteurs, artistes, membres du clergé et autres. Depuis, Peters et Foster ont produit et collaboré à une série de projets divers, qui ont conduit au lancement officiel de Earth World en février 2018 avec le concert Musique pour l’hydroörganon.
Earth World s'efforce de produire des concerts programmatiques uniques dans des environnements immersifs, en recourant fréquemment à l'éclairage artistique, à la scénographie et à la conception sonore afin d'exprimer pleinement les éléments programmatiques et d'offrir au public une expérience multisensorielle du thème. Au cours de leurs deux premières années d'existence, ils ont réalisé des dizaines de projets collaboratifs, notamment des concerts immersifs, des courts-métrages, des vidéos musicales, des œuvres littéraires, des essais philosophiques et des installations artistiques.
Chacun des projets d'Earth World est le résultat d'un effort collectif impliquant des dizaines de collaborateurs, dont Gerald Ens (philosophe), Sarah Ens (écrivain), André Forget (écrivain), Amy Hillis (violoniste), Vincent Lauzon (écrivain et compositeur), Kimberley Lynch (soprano), Abdurahman Hussain (cinéaste), et de nombreux autres artistes talentueux.