Adrian Foster a reconstruit une des improvisations subaquatiques perdues de Saito, et l’a intitulée Le déluge. D’incessantes figures arpégées invoquent une pluie torrentielle, évoquant l’eau dans ses états les plus impressionnants et effrayants. Le déluge croît et décroît en intensité à travers des glissements soudains de textures et de tonalités dans la partition de l’orgue. On atteint éventuellement un point de saturation totale, où des murs tourbillonnants de sons d’orgue superposés dépassent et submergent la toile de fond de pluie battante.